Command & Conquer 3 : Tiberium Wars
Kane est en vie !
Depuis quelques années, la paix règne sur terre, le NOD, privé de Kane, est quasiment endormis, et la seule préoccupation du GDI est de se débarrasser du tibérium qui a largement envahie la planète. Mais tout va basculer lorsque par un beau mois de Mars, le NOD parvient à détruire la station orbitale du GDI avec l'ensemble de ses dirigeants. Un coup de génie de Kane, décidément bien vivant, qui déstabilise complètement le GDI. La troisième Guerre du tibérium vient de commencer, et c'est à vous commandant de la mener.
Et là commence la 3° guerre du tibérium | Kane est en vie |
Une vraie campagne solo :
Depuis plusieurs années, les jeux de stratégie ont laissé leur partie solo devenue un tutorial amélioré pour se concentrer sur le multi joueur. Cela avait été particulièrement visible avec la série Generals. Pour cet opus, EA fait un vrai retour aux sources, puisque comme pour les premiers épisodes, comme pour la série des Alerte Rouge, la campagne solo est entrecoupée de cinématique avec des acteurs en chair et os. Vous retrouverez donc Michael Ironside (V, Starship troopers) ou encore Josh Holloway (Sawers de Lost) dans des kitchissimes scènes tournée sur écran bleu. Ils n'auront peu être pas un oscar pour leur interprétation, mais cela donne une touche très caractéristiques de la série et surtout cela permet de s'immerger dans la campagne.
Des acteurs en chaire et en os |
Concernant justement la campagne, cette dernière, tout comme le scénario sont particulièrement soignés et intéressants. En effet, il n'est pas question de campagnes au scénarios antagonistes, les mission du NOD ne sont pas les contre mission du GDI, et c'est là où EA a fait très fort, puisqu'il n'y a qu'un scénario global. Ainsi, vous vous retrouverez parfois au même endroit, soit un peu avant, soit un peu après la mission de l'autre camp, et parfois vous aurez écho des exploits de « l'autre » commandant. Pour comprendre le scénario global, il vous faudra donc faire toutes les campagnes. A noter également que pour une fois le doublage bien qu'imparfait, est tout à fait correct.
Autre petit détail concernant la campagne, sa durée. Exit les campagne solo de 15h, place aux campagnes d'homme : 2 fois 15h plus une petite campagne scrins de 2h, et une bonne quarantaine de missions au total, voilà de quoi vous coller un petit bout de temps derrière votre écran.
Concernant les missions, ces dernière sont assez variés, construction de base, défense de base, opération commando, objectifs chronométrés, sans compter les objectifs secondaires, vous avez de quoi faire. Les scripts de l'IA sont assez bien faits et vous aurez de certaines difficultés sur certaines missions, heureusement, vous pouvez choisir le niveau de difficulté en début de partie si jamais vous étiez bloqué.
Du très classique :
Le moins que l'on puisse dire c'est que Command and Conquer 3 n'apporte rien de nouveau, c'est du C&C pur et dur, hormis quelques changements légers de Gamplay et un nouveau moteur graphique, vous pourrez vous croire sur le titre précédant (soleil du tibérium). La construction de base se fait par une barre latérale, tout comme la production d'unité, les combats sont extrêmement classiques. Ce titre est donc vraiment à la porté de tous, puisque les débutants apprécierons sa prise en main rapide, et les habitués apprécierons sa nervosité et les capacité spéciales de chaque unité. Chaque camps, bien que différent : Polyvalence du GDI, Rapidité et furtivité du NOD, puissance des Scrins, sont exactement identiques dans leurs structures (seul l'apparence change). Au niveau des unités, on notera tout de même que certaines possèdent des capacités spéciales, comme des jets pack pour franchir les falaises, la capacité d'absorber d'autres unités. Comme d'habitude également, chaque faction possède une super arme.
Un bon Mammouth des familles
Des parties très nerveuses :
Concernant les parties, de ce que j'ai pu tester en mode escarmouche et en ligne, ces dernières sont extrêmement nerveuses et ne durent qu'une vingtaine de minutes en moyenne. Elles sont si nerveuses d'ailleurs que pour le moment je n'ai jamais pu lancer de super arme en ligne. Il faut dire que l'on arrive très rapidement à avoir une douzaine d'unité, largement de quoi mettre à mal une base. Au fur et à mesure que la partie avance, les unités sont de plus en plus puissantes (légendaire Char mammouth, Avatar du NOD, Tripode scrins) tout comme les défenses. Lorsqu'une super arme arrive (on ne peut en construire qu'une par camp), il devient très important de la détruire (pour ça rien de mieux que l'aviation lourde) car ces dernières sont redoutable et rasent une moitié de base en quelques seconde ! Mais pour gagner une partie, d'autres moyens sont disponibles comme les structures neutres : bâtiment où vous pouvez mettre vos unités en garnisons, mais aussi d'autre que vous pouvez capturer vous donnant des capacité spéciales (Canon IEM, Réserve de tibérium, tour défensive etc.)
Menu de l'escarmouche | Victoire en ligne |
Un peu de technique :
Graphiquement Command And Conquer 3 n'est pas une claque. Il reprend le même moteur, Sage 2, que La Bataille Pour La Terre Du Milieu 2, un peu plus musclé. Les décors sont très agréables, les graphistes se sont d'ailleurs fait plaisir. Le plus impressionnant reste les effets visuels, que ce soit lors de l'utilisation des super armes, comme lors des tirs des différentes unités mais surtout avec l'ensemble des unités Scrins. Pour autant le jeu n'est pas un ogre au niveau ressources, puisque avec tous les réglages aux maximum, je n'ai eut aucun problèmes.
Sinon au niveau des bugs, je n'en ai pas rencontré tout du long de mes parties, mais j'ai eut écho de problèmes graphiques de la part de christophe. A noter également le nombre de patch très élevé, principalement pour rééquilibrer les faction, dès la sortie du jeu. Bref, une surprise très agréable de ce côté-là.
Concernant l'IA, sans être très véloce, elle se défend bien, d'autant plus que l'on peut régler son comportement (rouleau compresseur, guérilla, Rush, défensive), de quoi bien varier les plaisirs. Le pathfinding quand a lui, sans être parfait ne présente pas de gros problèmes.
ça va faire mal | Une débauche deffets |
- Excellent
- 9
Points faibles :
| Points forts :
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