Normandie: 1944-2004
Dernière modification : Mardi 24 Novembre 2015
Un peu d'histoire:
Les batteries allemandes installées sur la pointent du hoc représentent un énorme danger pour les secteurs américains. En effet, armées de 6 puissants canons de 155mm, ces dernières peuvent atteindre les plages d'Omaha et Utah. Le commandement allié, conscient de cette menace, décide une opération de neutralisation des ces canons. Une opération aéroportée n'étant pas possible, c'est par la mer que l'opération doit se faire. Mais pour atteindre leur but, les unités doivent grimper des falaises hautes de 50 mètres. L'opération, d'un autre âge que beaucoup comparent à l'assaut des châteaux forts au moyen âge avec échelle, grappin et cordes, est confiée aux unités d’élite: 255 rangers de la 1° DI Américaine sous le commandement du colonel James Rudder.Ces dernières doivent vérifier que les bombardements ont bien neutralisé les batteries et finir le travail si besoin est.
A 6h30, les premières vagues arrivent sur les bords de la falaise, mais ce n'est qu'à 7h10 que le reste du bataillon les rejoint. En effet, de forts courants latéraux dévient les barges d'assaut. Cette erreur écoutera très cher puisque les Allemands ont eu le temps de se réorganiser. Une pluie de balle, grenade accueille les rangers. Les cordes mouillées rendent l'ascension difficile, les échelles sont poussées par les Allemands, si bien que certains d'entre eux tentent l'escalade à mains nues, ils se briseront les os. L'assaut est néanmoins de courte durée, les troupes neutralisent les batteries... Vide de canons!!! Les informations de la résistance n'étant pas arrivées aux alliés.
Malheureusement pour les 150 rangers restants, le calvaire ne fait que commencer... Dans la nuit les Allemands contre attaquent... A cours de munitions et d'hommes, le Colonel Rudder, blessé, fait signe aux bateaux pratiquer des tirs d'interdictions. Ils ne seront relevés que le 8 juin à l'aube. Seuls 90 rangers presque tous blessés étaient encore en état pour se battre. Les autres étant mort, amputés ou prisonniers
A 6h30, les premières vagues arrivent sur les bords de la falaise, mais ce n'est qu'à 7h10 que le reste du bataillon les rejoint. En effet, de forts courants latéraux dévient les barges d'assaut. Cette erreur écoutera très cher puisque les Allemands ont eu le temps de se réorganiser. Une pluie de balle, grenade accueille les rangers. Les cordes mouillées rendent l'ascension difficile, les échelles sont poussées par les Allemands, si bien que certains d'entre eux tentent l'escalade à mains nues, ils se briseront les os. L'assaut est néanmoins de courte durée, les troupes neutralisent les batteries... Vide de canons!!! Les informations de la résistance n'étant pas arrivées aux alliés.
Malheureusement pour les 150 rangers restants, le calvaire ne fait que commencer... Dans la nuit les Allemands contre attaquent... A cours de munitions et d'hommes, le Colonel Rudder, blessé, fait signe aux bateaux pratiquer des tirs d'interdictions. Ils ne seront relevés que le 8 juin à l'aube. Seuls 90 rangers presque tous blessés étaient encore en état pour se battre. Les autres étant mort, amputés ou prisonniers
Un grappin qui a servi à l'assaut | Vue aérienne de la pointe du hoc après le bombardement |
Le site:
La pointe du hoc se situe entre les secteurs d'Utah et Omaha, près de la ville de St Pierre-du-mont. La stabilité de la falaise étant assez mauvaise ces dernières années, le bord (dont la stèle) est fermé au public. Afin également de préserver le site, des chemins ont été aménagés.
Les falaises sont aujourd'hui impressionnantes, il y a 60 ans il faillait y rajouter les balles et les grenades! | |
Les casemates vides comme il y a 60 ans | C'est ce modèle de cannons qui aurait dût être présent |
La pointe du hoc aujourd'hui:
La pointe du hoc est encore aujourd'hui un vrai paysage lunaire. Il faut dire que ce n'est pas loin de 600 tonnes de bombes qui ont été larguées sur le site. Beaucoup de casemates ont été soufflées par les bombes. Ont peu essaiment avoir une idée de la violence des bombardements tant par le paysage marqué encore aujourd'hui que par l'état des casemates, seule 2 (si mes souvenirs sont bons) sont encore debout.
Un paysage lunaire, encore visible 60 ans après | |
Les restes de mur donnent une idée de la violence du bombardement | |
Même les plus grosses pièces de béton ont été soufflées |
Page précédente | Page suivante |