Survivre au Beaujolais nouveau
Jeudi, comme tous les troisièmes jeudi du mois de novembre aura lieu le massacre des papilles : Le beaujolais nouveau. Epreuve particulièrement terrible pour l'estomac, voici quelques conseils pratiques afin de protéger votre fleur intestinale de ce breuvage immonde, qui au même titre que l'abus de sulfites peut vous être fatal.
Les symptomes :
L'abus de Beaujolais nouveau peut avoir de nombreuses conséquences, dont la mort par mauvais gout, on ne le répètera jamais assez. Mais avant cela, plusieurs symptomes avant coureurs, peuvent vous alerter : Pesanteur épigastrique, bouche pâteuse, nausées ou vomissements, éructations et épigastralgies, maux de tête, sensation de brulure, le pyrosis, qui part de l'estomac et remonte jusqu'à la gorge due à des régurgitations acides. On observe parfois un dysfonctionnement de la flore bactérienne locale mais également à un processus anormal de fermentation. Ballonnements et flatulences sont alors source de spasmes et de crampes douloureuses et le plus souvent de diarrhée. L'abus de Beaujolais peut également entraîner à la longue des lésions inflammatoires ou ulcéreuses de la muqueuse oesophagienne : l'oesophagite.
Dès l'apparition de ses troubles, il vous faut immédiatement arrêter de boire !
Comment se préparer :
Pour préserver sa santé, plusieurs parades sont possibles : les antiacides, les pansements gastro-duodénaux, les antispasmodiques, les cholagogues, les charbons actifs, le bon gout. Personnellement, je vous conseille Smecta et Citrate de Betaine, et surtout boire beaucoup d'eau.
Le Smecta, guère plus mauvais que le Beaujolais nouveau au gout |
L'oeil de l'expert :
"Ben c'est simple, ne buvez pas cette merde"